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Pourquoi partir à la découverte des plus belles villes de Turquie ? Eh bien, pourquoi pas. Non, plus sérieusement, nous vous invitons ici à une promenade au sein de cités qui ont su traverser les siècles tout en préservant la trace de l’Histoire. Rieuses, colorées, bruissantes d’anecdotes et sachant libérer mille saveurs, les villes turques vous convient à une exploration sensorielle de leurs trésors.

Que vous aimiez les promenades dans les centres historiques ou les visites archéologiques, que vous soyez adepte des musées ou disciple des marchés couverts, et, pour finir, que vous soyez partisan des plages ou bien fidèle de la vie en moyenne montagne, vous allez toujours trouver quelque chose à faire et à voir dans les villes turques les plus jolies.

Un premier exemple d’une des plus belles villes de Turquie : Antalya la bleu turquoise

Old town Kaleici in Antalya, Turkey; Shutterstock ID 471533522; Purpose: Product; Brand (KAYAK, Momondo, Any): Any

Baptisée également la Riviera turque, Antalya se définit comme une des stations balnéaires les plus visitées en Europe. Préférez les mois de mai/juin ou de septembre/octobre pour éviter la foule des vacanciers et les températures parfois brûlantes.

Une ville tournée vers les plaisirs et la beauté de la mer

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Nichée entre les flancs des monts Taurus et une Méditerranée limpide et azuréenne, la ville offre un cadre facile pour qui veut combiner plaisirs de la plage et découvertes historiques. Si le front de mer foisonne d’hôtels modernes, haut de gamme et tournés vers des eaux céruléennes, la vieille ville porte encore ses lourds remparts tout autour de son ancien port. Un pur régal pictural pour les yeux. Et afin de bien commencer votre journée à Antalya, n’hésitez pas à vous offrir un solide kahvaltichez Sarı Demlik Kahvaltı, qui vous servira ce petit-déjeuner turc à base de fromages, tomates, concombres, œufs, olives et pâtisseries diverses. À déguster au moins une fois dans votre vie.

Entre festif et antique : Bodrum

Turkey, Mugla, Bodrum

Comme une sœur jumelle d’Antalya, mais installée sur le littoral égéen, Bodrum associe avec bonheur ses venelles blanches et fleuries du centre historique à son énergique vie noctambule. Notre conseil : profitez de Bodrum de juin à septembre afin de profiter de la chaleur estivale de l’eau.

Une ville faite de vestiges et de paillettes

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Ce n’est donc pas pour rien qu’on la surnomme la Saint-Tropez turque. Si votre goût pour la fête vous laisse du temps pour découvrir culturellement Bodrum, ou inversement, ne manquez pas d’y déposer vos havresacs le temps d’un séjour. En effet, rien ne vous interdit de découvrir les ruines du théâtre antique ou le mausolée d’Halicarnasse, puis, après un solide en-cas et un temps de repos, de vous faufiler dans les ambiances dansantes et nocturnes près des plages. À la recherche d’une idée de repas à Bodrum ? Sans hésitez, offrez-vous chez Kebap Guru un authentique kebab local, à base de pommes de terre, de légumes et de viande, servis avec une puissante sauce tomate.

Izmir, l’égéenne

Turkey izmir old clock tower; Shutterstock ID 753847693; Purpose: Destiny; Brand (KAYAK, Momondo, Any): Any

À l’abri dans son golfe, anciennement appelé le golfe de Smyrne, Izmir fut longtemps un précieux mouillage pour les bateaux. De nos jours, le second port de la Turquie est désormais une cité moderne et accueillante, dotée d’une très belle station balnéaire et qui fourmille de lieux historiques à découvrir. Notre astuce « météo » : les meilleurs mois pour visiter Izmir vont de mai à octobre.

Un écrin des savoirs et un lieu insolite

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Si vous vous demandez quel musée visiter au cœur de cette jolie ville turque, rendez-vous au musée ethnographique de la ville. Installé dans un très beau bâtiment qui servi d’hôpital, ses collections vous dévoilent les coutumes ottomanes et les habitudes architecturales. Plus spectaculaire est l’asansör construit à flanc de falaise dans le quartier de Karatas.

Destiné à faciliter la manutention des marchandises entre ville haute et ville basse, il abrite maintenant un restaurant panoramique à son sommet. À propos de nourriture, moins céleste qu’en haut de cet ascenseur urbain, si vous souhaitez goûter à un mets traditionnel et simple, allez chez Ottomans déguster des midye, de délicieuses moules farcies arrosées de citron frais.

Istanbul, la ville aux trois noms

Istanbul, Turkey, cityscape.

Tour à tour Byzance, Constantinople et maintenant Istanbul, la ville aux milliers de mosquées et à la centaine d’églises et de synagogues est à connaître, ne serait-ce que pour sa basilique Sainte-Sophie et sa mosquée bleue. Plus prosaïquement, déambuler (au risque de vous perdre) au cœur du Grand Bazar est une expérience à ranger dans votre précieux carnet de voyage. Mais rassurez-vous, vous croiserez toujours la route d’un aimable citoyen qui vous indiquera la sortie. Petit clin d’œil : quitte à vous égarer au Grand Bazar, optez pour les mi-saisons. Le printemps et l’automne sont les meilleurs moments pour visiter Istanbul.

À Istanbul, on phosphore sur le Bosphore

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Embarquez à bord d’un ferry vapur en turc pour franchir le détroit et reliez ainsi deux continents : l’Europe et l’Asie. Le temps du parcours, laissez-vous bercer par la rêverie géographique qu’engendre cette traversée mythique. Pour entretenir l’onirisme, offrez-vous ensuite une session aux Bains turcs : hammam, gommage et relaxation sont au rendez-vous près de la basilique Sainte-Sophie. Achevez la journée en allant savourer chez MeydanBörek un borek, cette collation traditionnelle turque mêlant avec grâce pâte fine, pommes de terre et épinards (des versions avec viande existent aussi).

Edirne l’Ottomane

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Depuis Istanbul où vous atterrissez (car il n’y a pas d’aéroport international plus proche), louez un véhicule et rendez-vous à la frontière turco-bulgare pour découvrir Edirne, l’ancienne capitale du monde ottoman. Si votre curiosité sportive vous fait pencher vers les sports de combat, c’est en juillet que s’y tient le tournoi de lutte traditionnelle. Sinon, votre goût pour l’architecture confessionnelle vous conduira à visiter les trois plus beaux édifices de la cité : la vieille mosquée, celle de Selimiye et celle aux Trois Balcons. Sachez également que mai, juin, juillet, août et septembre sont les meilleurs mois pour vous rendre à Edirne.

Un antique camping et un petit pont en pierre

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À voir également à Edirne, outre les magnifiques mosquées de la ville, le Caravansérail de Rüstem Pasa qui abrita un lieu d’accueil pour les caravaniers. À mi-chemin entre l’auberge et le terrain de bivouac, cet endroit fut également un temps une hôtellerie. Profitez de votre voiture pour franchir la rivière Tunca par le vieux pont MericKöprüsü dont la structure des arches évoque les aqueducs romains. Vous pouvez même vous accorder une pause-thé dans un des restaurants qui bordent la rivière. Et si vous souhaitez déguster un merveilleux dessert typique d’Edirne, ne manquez pas de goûter au zerde, une version turque du riz au lait, mais safrané et cuit avec de l’eau à la place du lait. À découvrir chez Edirne Cigercisi Kemal Usta.

Konya où flottent les jupes blanches

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Si Konya est plus modeste (et moins connue), elle n’en demeure pas moins une des plus jolies cités turques au même titre que ses cousines du littoral. Allez-y de juin à septembre et ne manquez pas de gravir Alaaddin Hill, une colline du haut de laquelle vous dominez Konya et de vous promener au Kulturpark, lieu simple néanmoins charmant. Mais si la ville est toutefois renommée, c’est surtout pour avoir abrité Jalal ud Din Rumi, le fondateur de l’ordre des derviches tourneurs. Il serait, par ailleurs, un peu dommage de ne pas profiter d’être à Konya pour assister à une démonstration.

Mosquées, musées et lieux ouverts

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Concurrente d’Istanbul en termes de lieux de culte, Konya possède également bon nombre de magnifiques mosquées dont certaines sont visibles dès le cœur de ville : Alaeddin, Kapu, Aiziyz et Serafeddin en font partie. Plus accessible et à ciel ouvert, l’ancienne école médiévale de Sircali Madrasa est ouverte à tous et on peut encore y admirer des mosaïques hors d’âge et une architecture remarquable.

Enfin, c’est au musée Mevlana que le mausolée du père fondateur des derviches est abrité. Comme c’est aussi un lieu de pèlerinage, l’entrée y est gratuite. Une dernière chose : pensez toutefois à vous restaurer malgré ce survol de la spiritualité turque et osez un Tirit chez Tiritci HaciMustafa. C’est une sorte de pain perdu en version salée, présenté avec un hachis de mouton recouvert de tomates et arrosé d’une sauce à l’ail et au yaourt.

Gaziantep la vigilante

Buildings on the hill in the center of Gaziantep, Turkey; Shutterstock ID 120023455

Au sud-est de la Turquie, la renommée de Gaziantep est demeurée humble. Cependant, à l’instar de Konya, la ville gagne à être connue, ne serait-ce que pour son merveilleux musée archéologique abritant des mosaïques grecques et romaines, notamment une Gitane aux airs de Joconde. Si vous êtes adepte de la mythologie, vous y croiserez également Achille, Apollon et Dionysos. Mais Gaziantep est aussi réputée par sa forteresse : la citadelle fait office désormais de bazar et de marché couvert. À Gaziantep, les étés étant étouffants et les hivers froids, programmez plutôt votre séjour en mai, juin et septembre.

Olives, chaussons, thés et chaudrons

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La citadelle attire le chaland comme les abeilles par les fleurs. Il vous faut donc monter à son assaut. Là, dès le chemin pentu y menant, de lourds paniers remplis d’olives saluent votre passage. À l’ancien marché aux pommes, de faramineux étals de pistaches et de guirlandes de légumes séchés font place aux vendeurs de yemeni, sortes de babouches en cuir cousu main. Puis, au détour d’une cour intérieure, un patio, baptisé han vous propose des thés et des coussins pour vous reposer. Plus loin, c’est le bazar aux chaudronniers qui martèlent à longueur de journée leurs casseroles. Une petite gourmandise vous tente ? Filez au marché alimentaire et régalez-vous de cevizli sucuks, une sucrerie faite de noix recouvertes de sirop de raisin.

Ankara l’Anatolienne

Panorama oh Hisar Castle Hill with the old stone towers, connected by the huge wall, Ankara, Turkey.; Shutterstock ID 440286883; Purpose: Destiny; Brand (KAYAK, Momondo, Any): Any

4 000 ans d’existence et quelques vestiges hittites plus tard, la capitale de la Turquie fut installée dans la steppe par Atatürk et est aujourd’hui une métropole cosmopolite animée. Outre la visite à la citadelle, offrez-vous un détour aux thermes romains qui trônent parmi les immeubles modernes d’Ankara. Autre lieu incontournable : le palais Anitkabir dédié à la mémoire d’Atatürk et passage obligé pour tout diplomate étranger. Une petite précision, même s’il y fait chaud en été, la position en moyenne altitude d’Ankara vous préserve des canicules de la plaine. Mai, juin, juillet, août et septembre sont donc les meilleurs mois pour visiter la ville.

Des paysages lunaires au bout de la route

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Là, vous n’y manquerez pas : il vous faut louer une voiture et rouler quelques heures (une matinée suffit) pour découvrir la Cappadoce et ses panoramas semi-arides qui y règnent. S’offrent à vous, entre autres, des cheminées de fées et des maisons troglodytes. Ne passez pas non plus à côté du canyon d’Ihlara : des sentiers de randonnée permettent d’en faire le tour pour admirer un dénivelé de plus de 100 m. De retour à Ankara, prenez le temps de vous restaurer et de découvrir chez Baskent Pide les lahmacun, qui sont une sorte de pizza locale savoureuse et légère.

À propos de l’auteur·e

Allan KortbækAuteur publié, journaliste, photographe, expert en stratégie numérique et papa, Allan endosse de nombreux rôles et infuse sa passion du voyage au cœur de son travail. Amoureux de l'océan et des vagues, Allan est un surfer en herbe et un nageur invétéré tout au long de l'année : il adore les folles baignades en plein hiver.

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